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VIP-Blog de ziko-tscb
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  • Créé le : 21/08/2006 20:26
    Modifié : 18/04/2007 14:30

    Garçon (22 ans)
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    [ palestine ]

    LA MONDIALISATION DE L'ÉCONOMIE

    01/10/2006 23:51

    LA MONDIALISATION DE L'ÉCONOMIE


    Le chapitre premier vise trois buts principaux:
    - faire prendre conscience à l'étudiant de l'interdépendance des économies;
    - faire prendre conscience à l'étudiant du virage que le monde est en train de prendre;
    - fournir quelques informations de base sur l'économie mondiale, dans le temps (évolution récente: depuis 1945 et surtout depuis 1973-1975) et dans l'espace (quelques pays importants ou représentatifs).

    Il n'est pas essentiel pour l'étudiant d'assimiler tous les détails (d'ailleurs, un aspect de la question sera repris dans le dernier chapitre, à la lumière des concepts et des connaissances acquises durant la session). Nous voulons avant tout lui faire comprendre que c'est surtout sur le plan international que s'établissent actuellement les relations économiques et lui donner le goût d'aller plus loin dans l'étude des relations économiques internationales.

    Section 2, page 7

    1. Le degré d'ouverture

    Les degrés d'ouverture des États-Unis, du Canada et de la Chine se calculent avec les formules suivantes:

    • Coefficient d'exportation (CE) = [valeur des exportations/valeur du PIB]
    • Coefficient d'importation (CI) = [valeur des importations / valeur du PIB]
    • Coefficient d'ouverture (CO) = (CE + CI) / 2

    2. Les petits pays et les gros pays

    On peut traiter la question en quatre étapes:

    1. Que veut dire ici petit pays?
    2. Qu'est-ce que la spécialisation et quel est le rapport entre petit et spécialisation?
    3. Quelle est la relation entre spécialisation et commerce?
    4. Quelle est la situation concrète des petits pays (dépendance et efficacité)?

    Un pays est qualifié de petit lorsque sa population, c'est-à-dire la taille de son marché intérieur, demeure relativement restreinte. En examinant le tableau 1.1 (page 6 du manuel), on constate que certains pays comme les Pays-Bas, l'Australie, la Suisse et le Canada répondent à cette caractéristique. Par contre, la Chine, l'Inde, les États-Unis et le Japon constituent de gros pays puisque la taille de leur marché intérieur est très grand.

    Plus un pays est petit, plus il doit se spécialiser dans la production d'un nombre restreint de produits. La spécialisation permet une meilleure utilisation des ressources: elle permet au pays de produire une moins grande variété de biens (ceux qui lui conviennent le mieux) et, en outre, de produire chacun de ces biens à une plus grande échelle.

    Un petit pays a doublement besoin du monde extérieur s'il décide de se spécialiser. Comme la petite taille de son marché intérieur ne lui permet pas d'absorber toute sa production, il doit trouver des débouchés à l'étranger. De plus, il doit importer les biens qu'il a renoncé à produire lui-même en choisissant de se spécialiser afin de réaliser des économies d'échelle.

    La spécialisation très poussée d'un petit pays rend ce dernier particulièrement dépendant de la situation économique mondiale (voir la question nº 1 de la section 4). Cependant, cette spécialisation est également une source d'efficacité. Ainsi, la Suisse ou les Pays-Bas n'ont rien à envier aux gros pays en ce qui concerne le PIB par habitant (voir à nouveau le tableau 1.1 du manuel).

    Section 3, page 9

    Les exportations comme source de la demande

    Nous répondrons à la question en deux étapes (ce type de démarche peut d'ailleurs être appliqué à de nombreuses questions):

    1. détermination des concepts en jeu et relations possibles entre ces concepts (cela nous permettra en même temps de mieux comprendre la question);
    2. utilisation pratique des concepts à partir des données du tableau 1.2 (page 8 du manuel).

    La demande constitue un puissant stimulant pour la production peu importe qu'elle provienne de l'intérieur ou de l'extérieur. Les exportations (ou demande extérieure) représentent la partie du PIB qui est écoulée à l'étranger.

    Pendant les trente années d'après-guerre, la demande extérieure (qui a été la véritable locomotive économique) a progressé nettement plus vite que la demande intérieure. De nombreuses entreprises ont alors trouvé à l'étranger d'excellents débouchés pour leurs nouveaux produits. Depuis 1980, la croissance des exportations a ralenti, mais continue néanmoins à dépasser la croissance du PIB. Les années 1990 furent marquées par la signature de nombreux accords commerciaux internationaux dont l'ALENA entraînant dans son sillage une reprise de la croissance des exportations. Le marché extérieur demeure un des facteurs de dynamisme de l'économie (cela est particulièrement vrai pour le Canada).

    Section 4, page 13

    1. La dépendance causée par le commerce extérieur

    Les périodes de récession affectent le comportement des agents économiques puisqu'elles occasionnent de l'incertitude chez ces derniers. Ceux-ci sont donc moins enclins à dépenser. C'est le cas des ménages qui réduisent leur consommation (y compris celle de produits étrangers). Un pays en récession importera donc moins.

    Si l'on compare le Canada et les États-Unis à l'aide du tableau 1.1 présenté à la page 6 du manuel: L'économie américaine surpasse de plus de 10 fois l'économie canadienne (PIB américain de 9647 milliards de $US contre le PIB canadien de 647 milliards de $US). Si, par exemple, une forte récession survenait au Canada et faisait chuter les exportations américaines vers le Canada de 96 milliards de $, cela aurait un effet relativement faible aux États-Unis (à peine 1 % du PIB, soit 96/9647). Par contre, si le Canada devait voir ses ventes aux États-Unis réduites de 96 milliards de $, cela affecterait environ 15 % de l'économie canadienne (96/647).

    Les petits pays comme le Canada sont plus sensibles que les gros (comme les États-Unis) à ce qui se passe à l'étranger (aux chocs et fluctuations externes), car les exportations de ces petits pays représentent généralement une part importante de leur production. On note, par ailleurs, que le phénomène peut jouer en sens contraire: le Canada sera le premier bénéficiaire d'une reprise économique chez son voisin du sud. À la lumière des données qui précèdent, il est possible d'affirmer qu'une récession au Canada risque peu d'entraîner une récession aux États-Unis.

    2. La relation entre la production et le commerce extérieur

    Nous commencerons par relever les principaux phénomènes qui apparaissent à la figure 1.4 (page 11 du manuel). Nous proposerons ensuite quelques brèves explications. Il va de soi que l'étudiant qui amorce le cours Relations économiques internationales n'est pas tenu d'aller si loin dans l'analyse. Ce genre d'exercice peut donc être fait en équipes. (On pourra lire aussi la légende de la figure 1.4.)

    Description
    Les 3 courbes représentent les taux de variation des exportations, des importations et du PIB .Elles mesurent la vitesse à laquelle ces variables augmentent (ou diminuent dans certains cas). Les trois courbes suivent à peu près la même tendance: elles montent et descendent généralement en même temps. Les années 1975 et 1982 (années de récession) sont notamment marquées par une baisse simultanée et significative des trois taux de variation. Certains des taux de croissance de ces deux années sont même négatifs ce qui signifie que certaines des variables ont diminué par rapport à l'année précédente. La récession qui s'amorce en 1991 semble plus complexe que les deux précédentes.

    Le commerce extérieur (exportations et importations) subit des variations plus fortes que l'ensemble du PIB. Les exportations sont généralement plus dynamiques que les autres variables au début des reprises.

    Analyse
    Une récession mondiale fait chuter les exportations canadiennes. Les secteurs fortement orientés vers ' l'étranger, comme celui des pièces d'automobile, doivent alors ralentir leur production. Ce ralentissement peut avoir des effets d'entraînement sur certains autres secteurs comme celui de la métallurgie, mais pas sur tous (les soins de santé, par exemple). Le PIB (l'ensemble de l'économie) subit donc le choc créé par la baisse des exportations, mais de façon amortie. En 1975 (année de récession), le taux de variation des exportations est inférieur à celui du PIB; en 1976 (année de reprise), la situation est complètement renversée.

    À son tour, le PIB va influencer le commerce extérieur par l'entremise des importations. La récession et les pertes d'emploi incitent les Canadiens à dépenser moins et à réduire leurs importations. La baisse des importations est particulièrement forte en 1982: c'est un signe de la gravité de la récession au Canada.

    La récession qui débute en 1990 ne montre pas le même synchronisme que les précédentes (les variables ne se suivent pas de manière aussi tranchée). Le commerce extérieur n'est pas le seul élément à influencer les mouvements de l'économie et certains pays réussissent parfois à éviter, à retarder ou à diminuer l'impact d'une récession: les exportations de leurs partenaires s'en ressentent alors.

    Section 5, page 17

    Les récessions récentes

    Les périodes de récession (et d'expansion) constituent des phénomènes normaux et réguliers de l'activité économique. Chacune d'entre elles possède ses particularités propres.

    • La hausse du prix du pétrole a précipité la récession de 1975, en déséquilibrant le commerce extérieur de nombreux pays et en obligeant ces derniers à ralentir leurs importations d'autres produits.
    • Les politiques monétaristes, caractérisées par des taux d'intérêt élevés, ont fortement sapé la demande en 1980. L'économie mondiale, après une légère reprise en 1981, a replongé dans le marasme en 1982.
    • La récession de 1990-1992 est plus complexe que les précédentes. Elle ne touche pas tous les pays de la même manière et au même moment, aussi la reprise qui suit connaît-elle des hauts et des bas.
    • La récession de 2001 a mis un terme à 8 années de croissance continue. Encore une fois, elle touche les pays de façon inégale (NB: son effet sur le commerce extérieur canadien est très visible sur la figure 1.4, p. 11).

     






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