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slt et bienvenue

VIP-Blog de ziko-tscb
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  • Créé le : 21/08/2006 20:26
    Modifié : 18/04/2007 14:30

    Garçon (22 ans)
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    [ palestine ]

    LA MONDIALISATION DE L'ÉCONOMIE

    01/10/2006 23:51

    LA MONDIALISATION DE L'ÉCONOMIE


    Le chapitre premier vise trois buts principaux:
    - faire prendre conscience à l'étudiant de l'interdépendance des économies;
    - faire prendre conscience à l'étudiant du virage que le monde est en train de prendre;
    - fournir quelques informations de base sur l'économie mondiale, dans le temps (évolution récente: depuis 1945 et surtout depuis 1973-1975) et dans l'espace (quelques pays importants ou représentatifs).

    Il n'est pas essentiel pour l'étudiant d'assimiler tous les détails (d'ailleurs, un aspect de la question sera repris dans le dernier chapitre, à la lumière des concepts et des connaissances acquises durant la session). Nous voulons avant tout lui faire comprendre que c'est surtout sur le plan international que s'établissent actuellement les relations économiques et lui donner le goût d'aller plus loin dans l'étude des relations économiques internationales.

    Section 2, page 7

    1. Le degré d'ouverture

    Les degrés d'ouverture des États-Unis, du Canada et de la Chine se calculent avec les formules suivantes:

    • Coefficient d'exportation (CE) = [valeur des exportations/valeur du PIB]
    • Coefficient d'importation (CI) = [valeur des importations / valeur du PIB]
    • Coefficient d'ouverture (CO) = (CE + CI) / 2

    2. Les petits pays et les gros pays

    On peut traiter la question en quatre étapes:

    1. Que veut dire ici petit pays?
    2. Qu'est-ce que la spécialisation et quel est le rapport entre petit et spécialisation?
    3. Quelle est la relation entre spécialisation et commerce?
    4. Quelle est la situation concrète des petits pays (dépendance et efficacité)?

    Un pays est qualifié de petit lorsque sa population, c'est-à-dire la taille de son marché intérieur, demeure relativement restreinte. En examinant le tableau 1.1 (page 6 du manuel), on constate que certains pays comme les Pays-Bas, l'Australie, la Suisse et le Canada répondent à cette caractéristique. Par contre, la Chine, l'Inde, les États-Unis et le Japon constituent de gros pays puisque la taille de leur marché intérieur est très grand.

    Plus un pays est petit, plus il doit se spécialiser dans la production d'un nombre restreint de produits. La spécialisation permet une meilleure utilisation des ressources: elle permet au pays de produire une moins grande variété de biens (ceux qui lui conviennent le mieux) et, en outre, de produire chacun de ces biens à une plus grande échelle.

    Un petit pays a doublement besoin du monde extérieur s'il décide de se spécialiser. Comme la petite taille de son marché intérieur ne lui permet pas d'absorber toute sa production, il doit trouver des débouchés à l'étranger. De plus, il doit importer les biens qu'il a renoncé à produire lui-même en choisissant de se spécialiser afin de réaliser des économies d'échelle.

    La spécialisation très poussée d'un petit pays rend ce dernier particulièrement dépendant de la situation économique mondiale (voir la question nº 1 de la section 4). Cependant, cette spécialisation est également une source d'efficacité. Ainsi, la Suisse ou les Pays-Bas n'ont rien à envier aux gros pays en ce qui concerne le PIB par habitant (voir à nouveau le tableau 1.1 du manuel).

    Section 3, page 9

    Les exportations comme source de la demande

    Nous répondrons à la question en deux étapes (ce type de démarche peut d'ailleurs être appliqué à de nombreuses questions):

    1. détermination des concepts en jeu et relations possibles entre ces concepts (cela nous permettra en même temps de mieux comprendre la question);
    2. utilisation pratique des concepts à partir des données du tableau 1.2 (page 8 du manuel).

    La demande constitue un puissant stimulant pour la production peu importe qu'elle provienne de l'intérieur ou de l'extérieur. Les exportations (ou demande extérieure) représentent la partie du PIB qui est écoulée à l'étranger.

    Pendant les trente années d'après-guerre, la demande extérieure (qui a été la véritable locomotive économique) a progressé nettement plus vite que la demande intérieure. De nombreuses entreprises ont alors trouvé à l'étranger d'excellents débouchés pour leurs nouveaux produits. Depuis 1980, la croissance des exportations a ralenti, mais continue néanmoins à dépasser la croissance du PIB. Les années 1990 furent marquées par la signature de nombreux accords commerciaux internationaux dont l'ALENA entraînant dans son sillage une reprise de la croissance des exportations. Le marché extérieur demeure un des facteurs de dynamisme de l'économie (cela est particulièrement vrai pour le Canada).

    Section 4, page 13

    1. La dépendance causée par le commerce extérieur

    Les périodes de récession affectent le comportement des agents économiques puisqu'elles occasionnent de l'incertitude chez ces derniers. Ceux-ci sont donc moins enclins à dépenser. C'est le cas des ménages qui réduisent leur consommation (y compris celle de produits étrangers). Un pays en récession importera donc moins.

    Si l'on compare le Canada et les États-Unis à l'aide du tableau 1.1 présenté à la page 6 du manuel: L'économie américaine surpasse de plus de 10 fois l'économie canadienne (PIB américain de 9647 milliards de $US contre le PIB canadien de 647 milliards de $US). Si, par exemple, une forte récession survenait au Canada et faisait chuter les exportations américaines vers le Canada de 96 milliards de $, cela aurait un effet relativement faible aux États-Unis (à peine 1 % du PIB, soit 96/9647). Par contre, si le Canada devait voir ses ventes aux États-Unis réduites de 96 milliards de $, cela affecterait environ 15 % de l'économie canadienne (96/647).

    Les petits pays comme le Canada sont plus sensibles que les gros (comme les États-Unis) à ce qui se passe à l'étranger (aux chocs et fluctuations externes), car les exportations de ces petits pays représentent généralement une part importante de leur production. On note, par ailleurs, que le phénomène peut jouer en sens contraire: le Canada sera le premier bénéficiaire d'une reprise économique chez son voisin du sud. À la lumière des données qui précèdent, il est possible d'affirmer qu'une récession au Canada risque peu d'entraîner une récession aux États-Unis.

    2. La relation entre la production et le commerce extérieur

    Nous commencerons par relever les principaux phénomènes qui apparaissent à la figure 1.4 (page 11 du manuel). Nous proposerons ensuite quelques brèves explications. Il va de soi que l'étudiant qui amorce le cours Relations économiques internationales n'est pas tenu d'aller si loin dans l'analyse. Ce genre d'exercice peut donc être fait en équipes. (On pourra lire aussi la légende de la figure 1.4.)

    Description
    Les 3 courbes représentent les taux de variation des exportations, des importations et du PIB .Elles mesurent la vitesse à laquelle ces variables augmentent (ou diminuent dans certains cas). Les trois courbes suivent à peu près la même tendance: elles montent et descendent généralement en même temps. Les années 1975 et 1982 (années de récession) sont notamment marquées par une baisse simultanée et significative des trois taux de variation. Certains des taux de croissance de ces deux années sont même négatifs ce qui signifie que certaines des variables ont diminué par rapport à l'année précédente. La récession qui s'amorce en 1991 semble plus complexe que les deux précédentes.

    Le commerce extérieur (exportations et importations) subit des variations plus fortes que l'ensemble du PIB. Les exportations sont généralement plus dynamiques que les autres variables au début des reprises.

    Analyse
    Une récession mondiale fait chuter les exportations canadiennes. Les secteurs fortement orientés vers ' l'étranger, comme celui des pièces d'automobile, doivent alors ralentir leur production. Ce ralentissement peut avoir des effets d'entraînement sur certains autres secteurs comme celui de la métallurgie, mais pas sur tous (les soins de santé, par exemple). Le PIB (l'ensemble de l'économie) subit donc le choc créé par la baisse des exportations, mais de façon amortie. En 1975 (année de récession), le taux de variation des exportations est inférieur à celui du PIB; en 1976 (année de reprise), la situation est complètement renversée.

    À son tour, le PIB va influencer le commerce extérieur par l'entremise des importations. La récession et les pertes d'emploi incitent les Canadiens à dépenser moins et à réduire leurs importations. La baisse des importations est particulièrement forte en 1982: c'est un signe de la gravité de la récession au Canada.

    La récession qui débute en 1990 ne montre pas le même synchronisme que les précédentes (les variables ne se suivent pas de manière aussi tranchée). Le commerce extérieur n'est pas le seul élément à influencer les mouvements de l'économie et certains pays réussissent parfois à éviter, à retarder ou à diminuer l'impact d'une récession: les exportations de leurs partenaires s'en ressentent alors.

    Section 5, page 17

    Les récessions récentes

    Les périodes de récession (et d'expansion) constituent des phénomènes normaux et réguliers de l'activité économique. Chacune d'entre elles possède ses particularités propres.

    • La hausse du prix du pétrole a précipité la récession de 1975, en déséquilibrant le commerce extérieur de nombreux pays et en obligeant ces derniers à ralentir leurs importations d'autres produits.
    • Les politiques monétaristes, caractérisées par des taux d'intérêt élevés, ont fortement sapé la demande en 1980. L'économie mondiale, après une légère reprise en 1981, a replongé dans le marasme en 1982.
    • La récession de 1990-1992 est plus complexe que les précédentes. Elle ne touche pas tous les pays de la même manière et au même moment, aussi la reprise qui suit connaît-elle des hauts et des bas.
    • La récession de 2001 a mis un terme à 8 années de croissance continue. Encore une fois, elle touche les pays de façon inégale (NB: son effet sur le commerce extérieur canadien est très visible sur la figure 1.4, p. 11).

     






    Le commerce international

    01/10/2006 23:46

    Le commerce international


    Le total des échanges commerciaux réels (exportations et importations) de biens et de services de la Saskatchewan a atteint approximativement 21 milliards de dollars en 2003. Les 12,1 milliards de dollars d'exportations de la province ont non seulement équilibré ses 9,2 milliards de dollars d'importations, mais aussi créé un excédent commercial de 2,9 milliards de dollars. Comme l'indique le diagramme ci-dessous, la Saskatchewan fait preuve d'une forte compétitivité sur les marchés internationaux et c'est un exportateur international net de biens et de services. La valeur des exportations et des importations internationales de la province subit les répercussions de facteurs économiques comme la valeur du huard, les prix des matières premières, les prix de l'énergie et la croissance économique mondiale. Les exportations et les importations peuvent aussi essuyer le contrecoup de «   chocs économiques   » tels que les périodes de sécheresse et le SRAS. Un certain nombre de facteurs influent sur la compétitivité des exportations de la Saskatchewan. Celles-ci ont culminé en 2000, puis chuté en raison de la faible demande de l'étranger, de la montée du dollar canadien par rapport au dollar américain, de la diminution des récoltes causée par la sécheresse et de la fermeture de la frontière à la suite de la découverte de l'ESB au Canada.

    Le volume du commerce international par rapport à l'activité économique indique le degré d'ouverture d'une économie ou de son intégration dans l'économie mondiale. La proportion des exportations internationales réelles de biens et de services dans le PIB est passée de 29 p. 100 en 1980 à 38 p. 100 en 2003. La proportion des importations internationales réelles de biens et de services dans le PIB a enregistré une hausse de 18 à 29 p. 100 de 1980 à 2003. Les échanges internationaux totaux de biens et de services ont égalé 67 p. 100 du PIB provincial en 2003.

    En 2003, l'Ontario a été la province la plus liée à l'économie mondiale avec des exportations internationales réelles représentant 48 p. 100 du PIB. Le Nouveau-Brunswick et la Saskatchewan ont atteint respectivement le deuxième et le troisième rang. Toutefois, cela ne tient pas compte du fait que, depuis l'Accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis, les entreprises canadiennes importent beaucoup plus de biens qu'elles intègrent ensuite dans d'autres produits d'exportation. En raison de la proximité du centre des États-Unis et de sa propre structure industrielle, l'Ontario a le plus haut pourcentage d'importations intégrées (40 p. 100 en 1999). Après le rajustement des exportations ontariennes pour tenir compte des importations intégrées, les exportations de cette province baissent considérablement. Les principales exportations de la Saskatchewan étant des produits provenant de ressources naturelles, ce rajustement fait de cette province celle où les exportations ont été les plus intensives en 19991.

    Même si les états américains situés à proximité de la Saskatchewan sont souvent considérés semblables à cette province au niveau des exportations, les données présentent un tableau différent. Les exportations internationales sont beaucoup plus importantes pour l'économie de l'Ouest canadien que pour celle des états américains voisins. Par exemple, les exportations internationales de biens ont constitué 29 p. 100 du PIB de la Saskatchewan en 2003, mais n'ont représenté que 4 et 1 p. 100 des produits bruts respectifs du Dakota du Nord et du Montana. Les exportations internationales de biens sont aussi plus importantes pour l'économie canadienne que pour l'économie américaine.

    En 2003, la Saskatchewan a exporté 9,6 milliards de dollars de biens dans le monde et en a importé 8,1 milliards de dollars (en dollars de 1997). Ses exportationsde services ont atteint 2,5 milliards de dollars et ses importations,1,1 milliard de dollars (en dollars de 1997). Depuis 1980, le commerce international des services a connu une croissance rapide qui s'est retrouvée dans le développement du secteur des services dans l'économie de la Saskatchewan et dans la « capacité commerciale » croissante des services de la province grâce aux progrès des technologies de l'information et des communications. Au cours des 5 dernières années, en moyenne 1 dollar sur 5 provenant des exportations saskatchewanaises de biens et de services est venu des services, en comparaison de 1 dollar sur 8 pour le Canada.

    Au cours des 10 dernières années, les exportations internationales de la Saskatchewan, suivies des exportations interprovinciales, ont été le facteur le plus important de la croissance économique globale de la province (par rapport à la consommation personnelle, aux investissements commerciaux et aux dépenses gouvernementales).

    Le commerce international crée des emplois . Le commerce international est particulièrement important pour l'emploi en Saskatchewan, où 26 p. 100 des emplois sont liés à l'exportation des biens et des services2. En moyenne, 20 p. 100 des emplois étaient reliés à l'exportation des biens et des services au Canada en 20033.

    __________

     

    Le commerce international par région

    Les principaux partenaires commerciaux de la Saskatchewan en 2003 sont indiqués ci-après.Les dix principales destinations des exportations de la province ont représenté 85 p. 100 du total de ses exportations. Les importations saskatchewanaises ont été plus concentrées, leurs dix premières sources regroupant 97 p. 100 du total des importations de la province. Le plus grand partenaire commercial de la Saskatchewan sont les États-Unis qui reçoivent 64 p. 100 de ses exportations de biens et lui fournissent 89 p. 100 de ses importations. Les exportations saskatchewanaises aux États-Unis ont augmenté en moyenne annuellement de 4 p. 100 de 1999 à 2003, affichant une croissance beaucoup plus rapide que celle du total des exportations de la province. Les exportations de biens de la Saskatchewan en Illinois et au Minnesota, les deux principales destinations aux États-Unis, ont atteint respectivement 1,9 et 1,6 milliard de dollars1. Les exportations vers chacun de ces états sont supérieures au triple du niveau des exportations destinées au plus grand marché suivant, le Japon. Les importations en provenance des États-Unis sont demeurées constantes de 1999 à 2003 et le total des importations a diminué, mais les importations de pays comme l'Allemagne et la Chine ont enregistré une croissance très rapide. Parmi les provinces canadiennes, la Saskatchewan est celle dont la proportion des exportations aux États-Unis est la plus faible et la proportion des importations en provenance des États-Unis est la plus forte. En 2003, 86 p. 100 du total des exportations de biens du Canada ont été destinées aux États-Unis et 61 p. 100 du total de ses importations de biens sont venues du Sud de la frontière.

    Dix principaux partenaires de la Saskatchewan pour les échanges commerciaux de biens en 2003

     

    Exportations

    Importations

     

    000 $

    Proportion

    Croissance

     

    000 $

    Proportion

    Croissance

    États-Unis

    6 592 308

    64 %

    4 %

    États-Unis

    3 709 883

    89 %

    0 %

    Japon

    500 265

    5 %

    -6 %

    Allemagne

    72 472

    2 %

    13 %

    Chine

    410 809

    4 %

    -8 %

    Chine

    42 925

    1 %

    15 %

    Belgique

    236 232

    2 %

    27 %

    Japon

    40 980

    1 %

    3 %

    Mexique

    229 965

    2 %

    3 %

    Royaume-Uni

    37 698

    1 %

    12 %

    Italie

    209 307

    2 %

    21 %

    Réimportations

    35 108

    1 %

    -12 %

    Brésil

    183 038

    2 %

    8 %

    Mexique

    34 677

    1 %

    -33 %

    Algérie

    176 680

    2 %

    -13 %

    Italie

    19 892

    0 %

    -11 %

    Inde

    175 758

    2 %

    17 %

    France

    17 493

    0 %

    17 %

    Corée du Sud

    85 499

    1 %

    -7 %

    Corée du Sud

    16 018

    0 %

    43 %

    Total des dix

    8 799 861

    85 %

    3 %

    Total des dix

    4 027 147

    97 %

    -1 %

    Total

    10 338 489

     

    1 %

    Total

    4 151 378

     

    -1 %

    Croissance annuelle moyenne de 1999 à 2003

      

    Statistique Canada avec les données de Strategis

       


    Depuis la mise en place de l'Accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis (ALÉ), les échanges commerciaux entre la Saskatchewan et les États-Unis ont augmenté
    2 . Les exportations saskatchewanaises de biens aux États-Unis sont passées de 2,5 milliards de dollars en 1990 à 7,9 milliards de dollars en 2000 avant de tomber à 6,6 milliards de dollars en 2003. De 1990 à 2003, la proportion des exportations de la province à destination des États-Unis a augmenté de 45 à 64 p. 100. Les importations saskatchewanaises de biens en provenance des États-Unis sont passées de 1,3 milliard de dollars en 1990 à 4,2 milliards de dollars en 2001. La Saskatchewan a importé 3,7 milliards de dollars de biens des États-Unis en 2003.

    Aux États-Unis, les destinations de la plupart des exportations saskatchewanaises de biens sont les régions des Grands lacs et des plaines. Les exportations dans la région des Grands lacs ont augmenté considérablement depuis 1994.

    En 1994, lorsque l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) a été signé, la Saskatchewan a exporté 178 millions de dollars de biens au Mexique, mais n'en a importé que 7 millions de dollars. En 2003, elle y a exporté 230 millions de dollars de biens et en a importé 35 millions de dollars. Au cours des dernières années, les exportations saskatchewanaises au Mexique ont subi les répercussions de la baisse du volume des produits agricoles d'exportation causée par les périodes de sécheresse consécutives. Bien que les exportations de la province au Mexique aient augmenté depuis 1994, lorsque les droits de douane ont baissé, les biens exportés demeurent essentiellement des produits agricoles, comme le canola, le blé et le malt, et des produits forestiers telle la pâte de bois mi-chimique. Le type de produits importés du Mexique a changé à mesure que le pays s'est industrialisé grâce, en partie, à l'entrée d'investissements étrangers directs après la mise en oeuvre de l'ALENA. En 1994, les importations étaient principalement des fruits, des légumes et de l'alcool. En 2003, les trois produits d'importation les plus importants ont été des détonateurs, des convertisseurs statiques électriques et des tracteurs de remorques.

    Le Canada a aussi des accords de libre-échange avec le Chili (1997), Israël (1998) et le Costa Rica (2002). En 2003, la Saskatchewan a exporté 30 millions de dollars de biens au Chili et en a importé 2,9 millions de dollars. Ses principales exportations à destination du Chili ont été du blé dur, des lentilles de la potasse et du blé. Ses importations les plus importantes en provenance du Chili ont été du raisin, du vin et des pêches. Les exportations saskatchewanaises de biens en Israëlse sont chiffrées à 5,5 millions de dollars en 2003 et ses importations, à 1,7 million de dollars. Les pièces de produits comme des télévisions et des radars, le canola, les lentilles et les pois ont constitué les exportations les plus appréciables de la province à destination d'Israël en 2003. Les importations saskatchewanaises les plus importantes en provenance d'Israël ont été la toluidine (utilisée dans la production de produits chimiques agricoles) et des tissus. En 2003, les exportations de la Saskatchewan au Costa Rica et ses importations en provenance de ce pays se sont élevées respectivement à 5,3  millions de dollars et à 270 000 dollars. La potasse a constitué son produit d'exportation le plus important au Costa Rica et le melon, son principal produit d'importation provenant de ce pays.

    Le Canada a amorcé récemment le dialogue avec le MERCOSUR (Brésil, Argentine, Paraguay et Uruguay) au sujet d'un accord commercial et d'investissement qui s'intégrera dans la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA). Les exportations de la Saskatchewan au MERCOSUR se sont élevées à 190 millions de dollars en 2003. Le Brésil représentait 96 p. 100 des exportations dans cette région. Le total des importations saskatchewanaises provenant du MERCOSUR a atteint 12,5 millions de dollars en 2003 et le Brésil a été la source de la plupart de ces importations. Le produit saskatchewanais le plus exporté au MERCOSUR est la potasse qui a représenté 76 p. 100 du total des exportations dans cette région en 2003. Viennent ensuite les graines à canaris et le blé qui ont constitué respectivement environ 15 millions de dollars d'exportations. Les herbicides sont intervenus pour 20 p. 100 dans le total des importations au MERCOSUR en 2003.

    Le Canada explore également la possibilité d'un accord de libre-échange avec la Corée du Sud, considérée commela « porte d'entrée » du Nord-Est de l'Asie. En 2003, la Saskatchewan a exporté 85 millions de dollars de biens en Corée du Sud et en a importé 16 millions de dollars. La pâte de bois mi-chimique et la potasse ont été les principaux produits d'exportation. Les appareils de transmission et de réception ont constitué près de 50 p. 100 des importations en 2003.

    Le commerce international par produit

    Les 25 principaux produits d'exportation et d'importation de la Saskatchewan en 2003 sont indiqués ci-après. Les produits agricoles et les produits provenant de ressources naturelles constituent la plus grande partie des exportations de la province, tandis que ses importations comprennent surtout du matériel et des moyens de production industriels et agricoles1. Les exportations de la Saskatchewan sont très concentrées, ses 25 produits d'exportation principaux représentant 84 p. 100 du total de ses exportations. La situation est très différente pour les biens qu'elle importe. Le produit d'importation le plus important, les herbicides, constitue uniquement 4 p. 100 du total des importations de la province et les 25 produits d'importation interviennent pour 31 p. 100 seulement dans le total des importations.

    Principaux produits d'exportation et d'importation de la Saskatchewan en 2003
    RangExportations   Importations
      Produit 000 $Produit 000 $
    1 Pétrole brut 3 056 066 Herbicides 156 990
    2 Potasse 1 836 759 Tracteurs de remorques 109 082
    3 Blé dur 650 219 Autres tracteurs à pneus 92 261
    4 Blé 637 873 Moissonneuses-batteuses 76 345
    5 Canola 492 254 Moteurs 76 248
    6 Pâte de bois mi-chimique 202 835 Camions de plus de 20 tonnes 74 386
    7 Graines de lin 185 939 Chargeuses à culbutage vers l'arrière 66 823
    8 Pois 181 761 Pelles mécaniques 59 199
    9 Lentilles 162 227 Maisons-remorques et tentes-caravanes 48 246
    10 Uranium 140 210 Cuvelage et tubes d'extraction de pétrole et de gaz 46 967
    11 Panneaux de copeaux 115 402 Camions à benne basculante hors route 44 825
    12 Urée 87 439 Phosphate d'ammonium 44 639
    13 Orge 86 236 Pièces d'engins de chantier 38 280
    14 Bois d'oeuvre 84 237 Énergie électrique 36 844
    15 Herbicides 77 021 Pièces de machines agricoles 36 434
    16 Bovins vivants 75 595 Hottes d'aspiration et de recyclage 34 719
    17 Pâte de bois chimique 73 235 Camions de 5 à 20 tonnes 32 781
    18 Avoine 71 019 Tourteau de soja 31 870
    19 Huile de canola brute 70 658 Catalyseurs supporté 31 321
    20 Graines à canaris 69 702 Autres composés hétérocycliques 29 642
    21 Semoirs 69 438 Bouteurs et bouteurs latéraux 29 302
    22 Papier fin d'écriture 69 130 Insecticides 28 327
    23 Malt 68 415 Journaux et magasines 26 550
    24 Huile de canola brute à faible teneur en acide érucique 66 386 Aliments pour animaux de compagnie 25 461
    25 Flancs salés de porc 63 415 Produits et préparations chimiques 25 243
      25 principaux produits d'exportation 8 693 471 25 principaux produits d'importation 1 302 784
      Total des exportations 10 338 489 Total des importations 4 151 378
      Niveau à 6 chiffres du code harmonisé
      Canola uses Historic Code
      Statistique Canada avec les données de Strategis

    La Saskatchewan est un exportateur important au Canada et dans le monde. En 2003, la Saskatchewan a été sur le plan de la valeur des exportations :

    • le premier exportateur mondial de potasse (49 p. 100 des exportations mondiales), de blé dur (25 p. 100), de lin (42 p. 100), de pois (24 p. 100), de lentilles (26 p. 100), de moutarde (29 p. 100) et de graines à canaris (55 p. 100);
    • le deuxième exportateur mondial de canola ou de colza (17 p. 100), d'avoine (15 p. 100) et de flancs salés de porc (15 p. 100);
    • le troisième exportateur mondial d'huile de canola ou de colza brute (13 p. 100) et de semoirs agricoles (11 p. 100);
    • le premier exportateur canadien de potasse, de blé dur, de blé, de canola, de graines de lin, de pois, de lentilles, d'orge, de moutarde, d'herbicides, d'huile de canola brute, de graines à canaris, de semoirs et de flancs salés de porc.

    Où se trouve l'uranium?

    La Saskatchewan est le plus grand fournisseur d'uranium. Elle fournit 30 p. 100 de l'approvisionnement mondial. Toutefois, en raison de la nature du marché de l'uranium, on peut seulement estimer le pourcentage saskatchewanais de la valeur totale des ventes mondiales. La Saskatchewan est le seul producteur d'uranium au Canada, mais le traitement de ce minerai se fait principalement en Ontario. Statistique Canada déclare que la valeur des exportations de ce secteur était de 549 millions de dollars (489 millions à l'étranger et 60 millions de dollars dans le reste du Canada) en 2003. Ressources naturelles Canada fait part d'une valeur nette à l'exportation de 620 millions de dollars, ce qui, par définition peut inclure le traitement à valeur ajoutée.

    Certaines des exportations de biens de la Saskatchewan ont enregistré une croissance très rapide de 1999 à 2003. À la suite de la prospection de marchés, les exportations de semoirs agricoles ont obtenu l'essor le plus rapide avec un taux de croissance annuelle de 42 p. 100. Des investissements dans les capacités de transformation ont contribué à l'expansion annuelle de 20 p. 100 des exportations de flancs salés de porc.

    Les exportations saskatchewanaises se sont diversifiées au fil du temps. En 1994, les exportations traditionnelles constituaient 69 p. 100 du total des exportations de biens et les exportations non traditionnelles en représentaient 31 p. 1002. En 1998 et en 1999, la différence entre les exportations traditionnelles et non traditionnelles a plus ou moins disparu. Même si la proportion des exportations traditionnelles a augmenté par la suite en raison de la forte demande et des prix de l'énergie, elle est encore nettement inférieure au chiffre de 1994.






    SCHÉMA TYPE D’UN CRÉDIT DOCUMENTAIRE

    01/10/2006 23:37

    SCHÉMA TYPE D’UN CRÉDIT DOCUMENTAIRE


    Schéma type d’un crédit documentaire réalisable par paiement à vue,
    avec expédition par voie maritime






    pour TSC

    01/10/2006 23:30

    pour TSC


    L'essentiel du commerce international pour les exportateurs - Contrat






    batman

    01/10/2006 22:59

    batman







    superman Vs batman

    01/10/2006 22:57

    superman Vs batman




    Commentaire de cest de koukou (05/10/2006 14:41) :

    wareberekelahe 3elike asi ziko lejide ou nachate rake dima nachite le3eze akhouya haka neberike ou lahije3eleke dima nachete rake 3ezize ou kanetemena like bon chance ou chi khedema tehela rake neta li batemane hhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh


    Commentaire de abdo (08/10/2006 03:35) :

    slt zakaria et bon travail continue comme ca





    kane ia makane

    28/09/2006 19:25

    kane ia makane


    5. ZINEDINE ZIDANE
    Es el motor del equipo. Si Zizou juega, el Madrid juega. Y el es la máxima referencia del equipo en la circulación de la pelota. Roberto Carlos su desahogo natural. La constante presencia de ambos en el ataque por la izquierda queda patente con la estadística en la mano. Figo es la segunda opción y , por afinidad, Makelele. Cada diez minutos de juego, al menos un balón pasa de francés a francés. Zidane se apoya en los medios centro, pero casi nunca retrasa un balón a la defensa.





    meme ci les grands defonseurs de monde baissent la tete devant le roi

    28/09/2006 19:21

    meme ci les grands defonseurs de monde baissent la tete devant le roi







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